Fin 2010, je recevais ma palette de cartons de CDs tous
frais. 15 titres mûris pendant près de 5
ans pour certains, récoltés à maturité fin 2009 au New Morning saison 2, puis
élevés en barriques d’épicéa neuves pendant
tout 2010. Un an après la mise en bouteille, les cartons sont presque tous là. L’album a bien vieilli je trouve. Faut dire, il ne sert
pas beaucoup. Il est presque neuf.
Début 2011, l’essentiel du premier carton de 500 a
copieusement rempli les poubelles des journalistes. Pas une chronique,
émission, article ni entrefilet n’a filtré. Le secret est si bien gardé que je
n’ai même pas eu à ouvrir les cartons restants.
Courant 2011, quelques succès d’estime tout de même. Comme
les commentaires enthousiastes de personnes ayant participé à l’album et
faisant référence dans leurs domaines : « C’est pas mal, c’est pas mal »,
(François Constantin). Ou encore, comme le soutien du vénérable New Morning
faisant gracieusement la promotion du dernier concert auprès de sa longue mailing list (sans
aucun effet néanmoins).
Nous voilà déjà fin 2011, et il reste, en plus des CDs,
pas mal de chose dans les cartons. Des kilomètres de pellicule numérique en HD
et d’audio live multipiste, de quoi faire un joli DVD New Morning saison 2 et
3. Quelques chansons aussi : de celles oubliées sur le chemin de l’album,
chantées parfois en concert ou jamais entendues, d’autres plus récentes, ou pas
finies. Il reste aussi encore l’envie des concerts, mais sans le parcours du
combattant qui précède la montée sur scène. L’envie du vrai trac sans le stress
de l’organisation, des contrats, de la billetterie, de la promo, etc...
Rien n’avance seul. Quand l'unique matelot arrête de ramer, la barque reste à quai.
Rien n’avance seul. Quand l'unique matelot arrête de ramer, la barque reste à quai.
Et les projets en fond de cale.
Pour finir sur une note plus gaie, voici du fond de la cale (et pour 24h seulement), 2 brouillons inédits en écoute, sur des textes d'Emmanuel Riboli.
Bonnes fêtes de fin d'année.